Le samedi 12 avril, Madame Elysée Lusamba Kayembe, coordonnatrice de l’Union Congolaise des Femmes de Médias (UCOFEM), est intervenue avec force et inspiration devant un auditoire mixte de plus de 500 personnes autour de la thématique : « La masculinité positive et le genre ». Cette conférence s’inscrivait dans le cadre du projet PREVEL, porté par l’ONG FMMDI.
Parmi l’assistance, on retrouvait des intellectuels, des jeunes, des structures féminines, des représentants des conducteurs de motos-taxis, ainsi que des personnes vivant avec handicap, tous réunis pour réfléchir à une société plus juste.
Un slogan marquant a rythmé les échanges : « La paix, c’est nous ». Une phrase qui, selon Mme Lusamba, incarne parfaitement l’esprit de la masculinité positive.

Qu’est-ce que la masculinité positive ? C’est une attitude qui pousse les hommes à rejeter toute forme de violence envers les femmes, et à favoriser des relations basées sur l’amour, le respect et la bienveillance. Il s’agit de créer un environnement sain où les femmes se sentent valorisées, écoutées et accompagnées.
« La violence rend têtue », a-t-elle martelé. « Si nous voulons la paix, instaurons-la d’abord dans nos foyers. Traiter nos épouses comme des reines, c’est s’assurer qu’elles nous traiteront comme des rois. »
Madame Lusamba a également renforcé son propos à travers des références bibliques fortes : Éphésiens 5:33, 1 Pierre 3:7, Galates 3:28, et Matthieu 7:12. Des passages qui exhortent les hommes à honorer les femmes et à bâtir des relations empreintes de respect et d’équité.

En effet, elle a lancé un appel vibrant à intégrer ces valeurs dans notre quotidien :
« Inculquons ces principes dans nos foyers, accompagnons nos femmes, nos filles, nos mères. Partageons les tâches ménagères, écoutons-les, respectons-les, soutenons-les. C’est ainsi que nous construirons un monde équilibré. »
Et de conclure avec cette vérité percutante : « Traiter une femme avec respect et dignité la pousse automatiquement à la soumission, sans qu’il soit besoin de recourir à la violence. »

Fiston bandekele wa muanji/kananga