Le lundi 14 avril 2025, une réunion cruciale s’est tenue à l’hôtel Grand Libulu, réunissant les commerçants acheteurs de produits de première nécessité du secteur Sud-Banga. Présidée par Didier Yoka, agronome du secteur, cette rencontre visait à sensibiliser les commerçants sur le paiement des taxes locales d’autorisation d’achat de maïs et de manioc, fixées à 10 000 FC pour une durée de six mois.
Rappel des Obligation Fiscales
L’agronome Didier Yoka a rappelé aux commerçants l’importance de se conformer aux obligations fiscales locales. Il a interdit l’achat de produits agricoles en dehors des marchés autorisés, soulignant que cette mesure vise à réguler le commerce et à assurer une traçabilité des produits.
Appel à l’Amélioration des Infrastructures Routières
Au-delà des questions fiscales, les commerçants ont exprimé leurs préoccupations concernant l’état de délabrement avancé des routes de desserte agricole. Ils ont souligné que ces infrastructures inadéquates entravent l’évacuation des produits agricoles vers le centre de consommation, notamment la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï. Cette situation contribue à la rareté des produits agricoles, notamment le maïs et le manioc, observée depuis plusieurs mois.
Impact sur la Sécurité Alimentaire
La mauvaise qualité des routes de desserte agricole empêche les produits de parvenir efficacement aux marchés, exacerbant ainsi les pénuries alimentaires locales. Certains commerçants ont signalé que leurs stocks de maïs et de manioc sont bloqués, n’atteignant pas les consommateurs finaux.
Cette réunion a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les commerçants du secteur Sud-Banga, notamment en matière de fiscalité et d’infrastructures routières. Les autorités locales sont appelées à prendre des mesures urgentes pour améliorer les routes de desserte agricole et faciliter le commerce des produits alimentaires essentiels.
Ernest Médard Kashala